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Le premier printemps de Prague par Heda Margolius Kovály, traduit de l'anglais par Isabelle Chapman (74.000 mots et 8 photos)

« ... une œuvre maitresse pour l’intime compréhension de notre époque. » —
La Quinzaine Littéraire

« Elle raconte l’ineffable avec des mots simples. Elle dit le calvaire de la déportation, du procès et de la survie avec son fils [...] ce témoignage [est un] cri du cœur sur un de ces destins terribles où le nazisme d’abord, le communisme ensuite, se sont conjugués pour briser des vies. » —
Le Monde

« ... un ouvrage inoubliable, profond, intime. » —
Revue française de Science politique

« Une histoire de l'esprit humain le plus indomptable ... l'une des autobiographies les plus extraordinaires du siècle » —
San Francisco Chronicle

« Il est extrêmement rare de lire un livre qui mette les urgences de notre temps et nous-mêmes en perspective, nous faisant confronter les réalités les plus sombres de la nature humaine... Mme Kovaly a connu les deux horreurs suprêmes de ce que Hannah Arendt appelait ce siècle terrible. Son livre n'est pas seulement un récit de souvenirs personnels sur la cruauté humaine. En racontant son histoire - simplement, sans apitoiement - elle met en lumière des vérités générales du comportement humain... Avec calme, et avec une force grandissante, ce livre nous montre comment l'État totalitaire prend avantage de l'aveuglement et de la faiblesse des hommes » —
Anthony Lewis, New York Times

« Un écrivain merveilleusement expressive. Bien que son approche est avant tout personnelle, les réflexions de Mme Kovaly sur ses expériences révèlent un degré élevé de compréhension de la politique, des comportements individuels et institutionnels, et de la formation des attitudes » —
Christian Science Monitor

« Juive en Tchécoslovaquie sous le régime nazi, Mme Kovaly passa les années de guerre dans le ghetto de Lodz et dans plusieurs camps de concentration, perdit sa famille et survécut à peine elle-même. De retour à Prague à la fin de la guerre, elle épousa un vieil ami, un jeune économiste juif brillant et enthousiaste du nom de Rudolf Margolius, qui vit le Parti communiste comme seul espoir pour l'avenir de son pays. Rudolf devint vice-ministre du commerce extérieur. Pendant quelques temps, les Margolius vécurent, bien qu'à contrecœur, dans le luxe avant que, dans une reprise des purges staliniennes des années 1930, Rudolf et d'autres, principalement d'origine juive, ne soient arrêtés et pendus dans l'infâme procès Slansky de 1952. Le mémoire de Mme Kovaly sur ces années qui se terminent par son émigration vers l'Ouest après l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 sont une histoire tragique racontée avec brio, humour et tendresse. Le lecteur rit et pleure en alternance tandis que Mme Kovaly décrit sa mère étant envoyé à la mort par le Dr Mengele, le chef du Parti communiste tchèque Klement Gottwald ivre lors d'une réception, la dernière fois où elle voit son mari, ou le bonheur fiévreux du Printemps de Prague. Hautement recommandé » —
Publishers Weekly

Née à Prague en 1919, Heda Margolius Kovály vit sa jeunesse écourtée par la montée de Hitler et l’occupation nazie de la Tchécoslovaquie en 1939. En 1941, elle et sa famille furent déportées au ghetto de Lodz, puis à Auschwitz. Elle s’évada d’une marche forcée, revint à Prague, et pris part à l’insurrection contre les Allemands en mai 1945. Heda épousa son amour d’enfance, Rudolf Margolius, qui avait survécu à Auschwitz et Dachau.

Rudolf Margolius devint vice-ministre du commerce extérieur dans le gouvernement communiste tchèque de l’après-guerre, mais fut ensuite arrêté et devint l’une des victimes du procès stalinistes antisémite Slansky. Après son exécution en 1952, Heda, qui n’avait jamais cru que son mari était coupable, passa sa vie à tenter de réhabiliter son nom, tandis qu’elle et Ivan, son fils âgé de quatre ans, étaient rejetés par la société. Heda fut contrainte de vivre dans la pauvreté, gagnant à peine sa vie en travaillant subrepticement dans l’édition et en faisant des traductions. Elle ne dit rien à Ivan sur ce qui était arrivé à son père jusqu’à ce qu’il aie seize ans. Son témoignage sur la vie sous le stalinisme est dédié à Ivan.

Elle est l’auteur d’un roman, Innocence, et a traduit plusieurs auteurs américains en tchèque. Dans son livre
Cultural Amnesia, Clive James nomma Heda Margolius Kovaly l’un des « écrivains nécessaires » du XXe siècle.

En 1968, après l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie, Heda quitta Prague pour s’installer à Boston au Massachusetts, où elle travailla à la bibliothèque de Harvard Law School et vécut avec son second mari, Pavel Kovály. En 1996, ils retournèrent à Prague où
Heda est décédée en 2010.